• Des fleurs pour le square Elise Peucelle à Haubourdin

    Mercredi dernier 19 juin, les amoureux du square Elise Peucelle, un petit espace vert situé entre la tour des Alpes et le pavillon Jura dans le quartier du Parc, se sont retrouvés pour poursuivre l’action d'embellissement qu’ils y avaient menée il y a deux mois.

    Le 24 avril dernier en effet, sous l’impulsion de Viviane Deltour, présidente de la CNL au Parc, grands et petits s’étaient donné un premier rendez-vous pour nettoyer cet espace et lui rendre tout son éclat. Une opération citoyenne particulièrement réussie car depuis, chacun avait appris à respecter ce lieu et le laisser propre. Pour encourager cette initiative, la municipalité avait promis des fleurs…

    Les fleurs sont enfin arrivées. Viviane a donc lancé un second appel aux enfants et à leurs parents : « Venez nous aider à embellir le square, venez apprendre à planter des fleurs. » Et une fois encore, elle a été entendue. C’est ainsi que, malgré une météo très incertaine, petits et grands se sont retrouvés pour fleurir l’endroit. Une tâche pas si facile ! Il a fallu commencer par désherber les futures plates-bandes. Un rude travail ! Il fut néanmoins mené à bien grâce à la ténacité de tous les petits jardiniers en herbe  et à l’aide aimable et efficace d’un employé de Partenord, appelé à la rescousse. Et puis il fallait les conseils techniques d’un professionnel. Viviane s’était assuré le concours de Monsieur Thomas, jardinier de la ville. C’est lui qui a conseillé le choix des plantes en fonction de leurs couleurs, a expliqué qu’il fallait arroser copieusement la terre avant et après la plantation. Il fallait bien écouter ses conseils. Mais quel plaisir ensuite de disposer délicatement dans la terre les fleurs qui allaient illuminer le square !  Les enfants ont adoré s’adonner aux joies du jardinage. Encore une belle initiative réussie. Une de ces actions citoyennes qui permettent de tisser des liens et vivre ensemble.. mieux.

    Quel nouveau projet Viviane a-t-elle en tête ? Elle ne nous a encore rien dit mais gageons que sa prochaine action sera tout aussi intéressante.

    Initiative locale de la CNL : des fleurs pour le square Peucelle à Haubourdin

    Chacun s'active car les fleurs attendent...

    Initiative locale de la CNL : des fleurs pour le square Peucelle à Haubourdin

     

     


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  • Liberté Hebdo a besoin de vous

    Notre journal a pris un nouveau départ avec le lancement de sa nouvelle formule. Il démarre une campagne de souscription et d’abonnements.

    La crise n’épargne personne et donc pas notre hebdomadaire régional. Des aides à la presse et des recettes publicitaires qui ne cessent de diminuer ; des frais d’impression ou d’envoi qui, eux, ne cessent d’augmenter ; tout cela pèse lourdement sur le budget. Sans compter les évolutions que rencontre l’ensemble de la presse écrite : avènement d’internet, des journaux numériques et de l’information en continu...

    Des difficultés d’autant plus rudes évidemment pour la presse d’opinion. Vous le voyez, l’avenir de notre journal n’est donc malheureusement pas assuré. À l’heure où s’accélèrent les restructurations et les concentrations des titres aux mains de grands groupes, « Liberté-Hebdo » reste l’un des rares à être totalement indépendants des puissances financières et économiques. C’est votre journal ! C’est notre richesse, notre fierté. Quelle richesse et quelle fierté aussi que de faire entendre une voix originale, unique au sein de la presse régionale.

    C’est un combat de chaque instant et ce combat, vous le savez, passe par les ressources financières. Ainsi, pour continuer à faire avancer les idées de progrès, à porter une voix différente, à être le relais des luttes, nous lançons une grande campagne de souscription, conjuguée à une large campagne d’abonnement.

    Nous en appelons à la mobilisation du plus grand nombre, lecteurs, diffuseurs, militants, progressistes, amis du journal, tous ceux qui sont attachés et aiment notre journal, pour défendre notre titre et lui donner plus de force.

    Nous savons pouvoir compter sur votre soutien et nous vous en remercions par avance.

    Ensemble, faisons en sorte que notre histoire commune continue.

    Battons-nous pour faire vivre le pluralisme.

    C’est un combat de tous les instants, et plus que jamais la liberté d’expression doit être le solide ciment de toute démocratie.

    Liberté-Hebdo a toujours défendu et continuera de défendre le fait que toutes les sensibilités puissent s’exprimer, à la manière de Voltaire qui disait : « Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez les exprimer ».

    Alexandre Basquin, directeur de publication et Bruno Saligot, directeur administratif et financier.


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  • Pour une régie publique de l'eau sur Lille Métropole

    Nous avons été nombreux à signer la pétition “pour une régie publique de l'eau pour Lille Métropole” à l'initiative du collectif qui regroupe une trentaine d'organisations diverses (syndicales, politiques, humanitaires ou de simples citoyens).

    Grâce à cette action, LMCU a accepté d'ouvrir le débat et d'envisager un retour à une gestion publique de l'eau. Il est clair que seule une Régie Publique permettra de revenir à une gestion saine de l’eau, en lien avec les citoyens, de la production et de l'assainissement à la distribution, en faisant payer l’eau à son juste prix ! 

    Cependant, suite aux pressions et diverses manoeuvres de la Société des Eaux du Nord, LMCU recule et propose de remettre à décembre 2014 sa décision pour permettre à la Société des Eaux du Nord de se constituer un nouveau visage et à LMCU de faire un choix soi-disant « pragmatique »...

    N'oublions pas que la société des Eaux du Nord, filiale de la multinationale SUEZ, reste l’entreprise qui a facturé plus de 115 millions d’euros aux usagers pour des travaux jamais effectués. Elle reste également l’entreprise qui continue à poursuivre en justice LMCU pour ne pas avoir à payer les millions d’euros qu’elle doit encore. LMCU ne doit pas capituler face aux intérêts de cette multinationale de l’eau ! Au contraire, elle doit se donner le choix et les moyens d'une gestion publique financée par et pour les usagers, dans l’intérêt des usage

    Vendredi 21 juin 2013: les élus de LMCU vont voter. 

    MOBILISONS-NOUS !

    Rassemblement de 13H00 à 14H00 devant LMCU, I rue du ballon à Lille


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  • Mardi 9 avril, la section du parti communiste de Loos-Haubourdin organisait à Haubourdin, salle Beaupré, un débat sur la gestion de l'eau dans la communaué urbaine de Lille.

    En effet, en 2015, la communauté urbaine de Lille doit choisir si elle renouvelle le contrat qui la lie avec la multinationale Lyonnaise des Eaux/Suez via la Société des Eaux du Nord, ou si elle opte pour une régie publique. Cette question ne doit pas rester un débat d’experts et de techniciens, elle est l’affaire de tous les usagers et des citoyens.
    Le PCF a choisi de mener campagne sur cette question ces derniers mois à travers les prises de positions et motions déposées dans les conseils municipaux, un tract diffusé à 75 000 exemplaires sur la métropole lilloise, et des dizaines de réunions citoyennes organisées en lien avec le collectif eau qui regroupe diverses organisations associatives, syndicales et politiques
    . C'est dans le cadre de cette campagne que s'est déroulé le débat citoyen du mardi 9 avril à Haubourdin.

    Débat public : Quelle gestion pour l'eau ?

    Claude Dhédin, conseiller municipal communiste dans la liste d'opposition à Haubourdin a accueilli la cinquantaine de personnes qui étaient présentes dès le début de la soirée et ont assisté avec grand intérêt à la projection du film Water makes money. C'est une version légèrement raccourcie qui leur a été proposée de façon à privilégier le temps imparti au débat. Cette version « light » leur a néanmoins permis de prendre la mesure des enjeux liés à la gestion de l'eau. Le journaliste Philippe Allienne, qui animait le débat, a ensuite donné successivement la parole à Jean-Luc Touly responsable eau à la Fondation Danielle Mitterrand, porte-parole d’ACME (Association pour le Contrat Mondial de l'Eau), Pierre-Yves Pira, porte-parole du collectif Eau pour une régie publique et les premiers mètres cubes gratuits et Bernard Debreu. premier Vice-président de LMCU, Lille Métropole Communauté Urbaine.

    Débat public : Quelle gestion pour l'eau ?

     De gauche à droite : J.-L. Touly, P.-Y. Pira at B. Debreu

    Chacun d'entre eux a apporté des précisions sur la situation spécifique de LMCU. Jean-Luc Touly a raconté comment la gestion de l'eau a été perçue, dès le XIXème siècle, comme source d'enrichissement et comment elle est passée à la fin du XXème siècle d'une gestion publique à une gestion privée. Pierre-Yves Pira a quant à lui exposé, chiffres à l'appui, comment et pourquoi une gestion publique permettrait de diminuer le facture d'eau des utilisateur et offrir les premiers mètres cubes gratuits. Bernard Debreu a fait part des problèmes spécifiques liés à la région, des contacts pris avec les représentants syndicaux de SEN (Société des Eaux du Nord), des engagements pris par LMCU mais aussi des difficultés de communication auxquelles il a été confronté.
    La parole a ensuite été donnée aux citoyens présents dans la salle.
    Les échanges ont été nombreux et animés.
    Les organisateurs regrettent cependant que quelques cadres des Eaux du Nord, (ils étaient une quinzaine de salariés arrivés pour la plupart un peu plus tard, pendant la projection et manifestement peu intéressés par le contenu du film donc) aient systématiquement tenté de déplacer le sujet du débat vers des considérations personnelles. Ne risquent-ils pas d'y perdre au change, s'inquiétaient-ils ? Malgré l'assurance formelle apportée par Bernard Debreu que leurs statuts seraient préservés, ils ont continué à rejeter en bloc la perspective d'un retour vers une gestion publique et ont refusé d'aborder les questions essentielles : l'eau est-elle un bien commun ou une marchandise ? Est-il normal que des multinationales s'enrichissent sur le dos des usagers de l'eau ? Apparemment, cela ne les dérangeait pas que Suez continue de s'enrichir sur le dos des habitants de LMCU, du moment que leurs avantages (qu'il n'est pourtant même pas question de remettre en cause) soient préservés !

    Le collectif Eau continue son combat :

    - La prochaine réunion du Collectif pour une Régie publique et les premiers m3 se déroulera
    ce mercredi 17 avril à 18h30 à la MRES, 23 rue Gosselet à Lille.
    - à noter le débat citoyen n°3 sur la gestion de l'eau avec Interventions : Gabriel AMARD, Président de la Communauté d’Agglomération des Lacs de l’Essonne et Raphael PEPE, militant d’ATTAC Italie à Palerme
    - prochaines réunions publiques le 25 avril à Faches Thumesnil, le 3 mai à Tourcoing avec Bernard Debreu, toutes deux à l'initiative du PC

     


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  • Quatre ans après une violente crise financière, l’Islande affiche une reprise robuste qui contraste avec la morosité croissante dans les pays membres de l’union européenne

    En pleine reprise, l’Islande nargue l’Europe

    Le PIB, qui avait reculé de 6,6 % en 2009 et de 4 % en 2010, devrait croître de 2,1 % cette année, bien plus que le niveau de la plupart des pays européens. Le déficit budgétaire, de 13,5 % du PIB en 2008 devrait être équilibré l’an prochain. Le chômage, qui était monté à près de 8 % de la population active en 2010 devrait redescendre en 2013 à près de 5 %. Le prêt d’urgence du FMI de 2,1 milliards d’euros était remboursé dans les meilleurs délais.

    Le Président islandais nous donne une leçon d’économie

    Le pays avait refusé de renflouer les banques en faillite avec de l’argent public, ce qui aurait creusé l’endettement et plongé l’île dans la récession. Le cartel bancaire s’était offusqué, les tribunaux saisis. Mais dans un arrêt en premier et dernier recours, l‘Association européenne de libre-échange donne pleinement raison à l’Islande. La directive n’impose pas aux États de garantir les compensations aux déposants si un fonds de garantie de dépôts ne peut répondre à ses obligations de paiement en cas de crise systémique. Par conséquent, l’Islande n’est pas tenue de rembourser les actionnaires britanniques et néerlandais de la banque Icesave. Par ailleurs, le tribunal considère que l’Islande n’a pas violé le principe de non-discrimination. Le transfert des dépôts islandais vers la nouvelle banque Landsbanki s’est effectué avant que l’Autorité de surveillance financière islandaise annonce le déclenchement de l’application de la directive.

    Le chef d’État Grimsson n’avait pas attendu ce jugement définitif pour faire passer un message aux technocrates de l’Union Européenne au lendemain de la création d’une supervision bancaire : "Accepter de laisser les banques tomber en faillite fut l’acte le plus difficile qu’il m’ait été donné de prendre. Mais sans doute le meilleur. Il est l’une des raisons fondamentales de la forte reprise économique de notre pays au regard des autres pays européens. Il valait mieux laisser l’Islande s’autogérer que de laisser l’Union Européenne parler en son nom. Le pays en recueille les fruits aujourd’hui".

    Le Président islandais se démarque à la conférence de Davos

    C’est devant une assemblée médusée qu’il invitait les intervenants à "Penser davantage aux peuples qu’aux banques". Fier de la réussite islandaise, il s’exclama : "Nous avons laissé les banques faire faillite et nous nous sommes occupés des citoyens, ça a marché". Une déclaration non convenue quasi passée sous silence par la presse "consensuelle" aux ordres.

    Voir ci-dessous l’interview sous-titrée du président Grimsson
    en marge de la conférence de Davos

    Interview


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