• Chaque année, à Loos, le PCF s'associe aux commémorations du 8 mai pour rendre hommage aux déportés du train de Loos, le dernier train qui emmena vers les camps, le 1er septembre 1944 plus de 800 détenus politiques, tous résistants, dont de nombreux communistes. D'ordinaire, la section du PCF de Loos-Haubourdin dépose une gerbe en leur mémoire dans la foulée de la cérémonie de la municipalité. Mais cette année, les communistes se sont recueillis seuls, l'adjoint au maire ayant clos rapidement la cérémonie, nous évinçant de cette commémoration. Nous nous estimons violemment choqués par ce procédé et avons envoyé un courrier au maire de Loos, Daniel Rondelaere, pour lui faire part de notre indignation et lui demander un rendez-vous.

    Ce courrier, dons vous trouverz copie ci-dessous, est jusqu'à présent resté lettre morte...

     Si vous ne le voyez pas, vous pouvez le télécharger :

    Télécharger « lettre maire loos.pdf »


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  •  Les résultats du 2nd tour de l’élection présidentielle 2012

    En jaune, les résultats dans notre section

     

    inscrite

    votants 

    abstentions

    exprimes

    blancs/

    nuls

    Hollande

    Sarkosy

     

    France

     % inscrits

    % votants

    46 066 499

    37 016 404

    80,35 

    9 050 095

    19,65

    34 869 996

    75,69

    94,20

    2 146 408

    4,66

    5,80

    18 004 656

     

    51,63

    16 865 340

     

    48,37

     

    Région

      % inscrits

    % votants

    2 876 276

    2 259 252

    78,55 

    617 024

    21,45

    2 110 273

    73,37

    93,41

    148 979

    5,18

    6,59

    1 142 376

     

    54,13

    967 897

     

    45,87

     

    Nord

      % inscrits

    % votants

    1 792 610

    1 396 198

    77,89 

    396 412

    22,11%

    1 309 155

    73,03 

    93,77

    87 043

    4,86

    6,23

    692 273

     

    52,88

    616 882

     

    47,12

     

    Pas de Calais
    % inscrits

    % votants

    2 876 276

    2 259 252

    78,55 

    617 024

    21,45

    2 110 273

    73,37

    93,41

    148 979

    5,18 

    6,59

    1 142 376

     

    54,13

    967 897

     

    45,87

     

    Loos

      % inscrits

    % votants

    12 570

    9 381

    74,63 

    3 189

    25,37 %

    8 809

    70,08 %

    93,90

    572

    4,55%

    6,10

    5 112

     

    58,03 %

     3 697

     

    41,97 %

    1° circ

    Hallennes

     % inscrits

    % votants

    3 039

    2 509

    82,56

    530

    17,44 %

    2337

    76,9 %

    93,14

    172

    5,66 

    6,86 %

    1 136

     

    48,61 %

    1 201

     

    51,39 %

    11°circ

    Haubourdin

     % inscrits

    % votants

    9 680

    7 533

    77,82 

    2 147

    22,18 %

    7 001

    72,32 %

    92,94

    532

    5,50 

    7,06 %

    3 776

     

    53,94 %

    3 225

     

    46,06 %

    5°circ

    Emmerin

     % votants

    2 487

    2 108

     

    379

    15,24 %

    1 984

     

    124

    5,88 %

    983

    49,55 %

    1 001

    50,45 %

    5°circ

    Santes

     % inscrits

      % votants

    4 563

    3 656

    80,12 

    907

    19,88

    3 439

    75,37

    94,06

    217

    4,76

    5,94

    1 464

     

    42,57

    1 975

     

    57,43

    5°circ

    Wavrin

     % inscrits

      % votants

    5 854

    4 699

    80,27 

    1 155

    19,73

    4 373

    74,70

    93,06

    326

    5,57

    6,94

    2 252

     

    51,50

    2 121

     

    48,50

    5°circ

     Vous pouvez télécharger aussi tous les résultats des commmunes de la 5ème circonscription en cliquant sur le lien ci-dessous

    Télécharger « resultats5--_2012_2nd_tour.doc »


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  • A GAUCHE TOUTE!!!
    Si l'on peut se satisfaire du résultat exprimé ce 6 mai, il nous faut avoir la lucidité qui s'impose et avoir la vigilance sans condition.
    "L'esquisse" du virage à gauche doit s'amplifier de suite avec l'élan du Front de gauche.
    Notre défi, c'est d'avoir un groupe parlementaire solide en nombre à l'assemblée nationale.
    Le programme du Front de gauche durant ce scrutin, n'est pas un "carnet" de propositions, mais un reliquat d'exigences!
    Il est à noter que sans les 3,8 millions qui ont voté Front de gauche, il est arithmétiquement évident que le P.S n'aurait pas cette "jubilation".
    Ne laissons pas sur leur faim celles et ceux qui ont retrouvé l'espoir de reprendre le pouvoir avec nous.
    Il est donc de mon point de vue, incontournable de jeter toutes nos forces pour être non pas derriere, ni devant, mais à côté de nos  camarades candidats et suppléants du front de gauche!!!
    Prenons bien la mesure d'un éventuel sursaut de l'UMP, et surtout éradiquons la gangraine désastreuse du FN.
    Alors sur cette dynamique qui est nôtre, ne lâchons RIEN! Gardons à l'esprit que notre combat réside pour la dignité et le mieux vivre pour tous,
    et pour qu'en toute circonstance, l'humain soit d'abord...
    A bientôt...
    Phil. LEDOUX.


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  •  "Battre Sarkozy et briser la spirale austérité-récession"

    Économistes, nous avions, le 20 avril dernier, appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche. A l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, pour battre Nicolas Sarkozy le 6 mai, nous mettrons un bulletin de vote François Hollande dans l'urne, sans rien lâcher de nos exigences et sans nous rallier à son programme économique. Notre appel du 20 avril, diffusé dans la presse, s'est à présent élargi à d'autres collègues économistes qui nous ont rejoints, et compte plus de 50 signataires prouvant ainsi que la dynamique du Front de gauche est en marche pour une alternative aux politiques actuelles afin de sortir de la crise.

    Quel que soit le résultat du scrutin, il n'y aura pas d'état de grâce. Le futur gouvernement va être très vite confronté à la crise des dettes publiques qui n'en finit pas. A cause de la crise financière et de leur détention par les marchés financiers, l'augmentation de la plupart de ces dettes dans la zone euro a déchaîné la spéculation contre l'euro et constitue l'argument central des politiques d'austérité, ici comme dans beaucoup d'autres pays : l'endettement public mondial a cru de 45 % ces quatre dernières années, notamment parce que les États se sont portés au secours des banques. A tout moment, et sous l'effet de la spéculation qui mise d'ores et déjà sur l'éclatement de la zone euro, un risque de défaut (dette publique, une grandes banque européenne) peut survenir. La contagion sera alors immédiate. Or, à la différence de la crise de 2007-2008, les États sont devenus exsangues et, outre une profonde réforme fiscale, ne pourront donc efficacement soutenir les banques et l'activité économique qu'avec une autre intervention de la Banque centrale européenne (BCE). Les organismes créés dans l'urgence par l'Union Européenne pour faire face à cette crise (Mécanisme européen de stabilité, Fonds européen de stabilité financière) ne feront qu'aggraver la situation, puisque leurs prêts sont conditionnés à la mise en œuvre d'une austérité drastique et à la mise sous tutelle des pays par la sinistre Troïka (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Conseil européen).

    L'enjeu économique actuel est la confrontation majeure avec les marchés financiers, sans accepter le scénario noir d'un repli, avec un éclatement de la zone euro, une relance de la spéculation, des difficultés immédiatement accrues pour les peuples, l'enfoncement des économies les plus faibles et tous les risques d'affrontement.

    Pour sortir de la crise, il faut rompre avec les dogmes des politiques d'austérité qui engendrent les cercles vicieux de la dette et de la déflation. Il faut rompre avec les dogmes de la compétitivité anti-salariale consistant à flexibiliser le marché du travail et à rogner sur les droits sociaux. Il s'agit pour les néo-libéraux de baisser les "coûts du travail" pour mieux protéger les dividendes et les prélèvements bancaires sur la richesse produite. C'est pourtant cette vision du monde qui l'a mené dans la situation extrêmement précaire où il se trouve.

    Il est fondamental de briser le cercle vicieux austérité-récession qui entraîne l'Europe vers le chaos. C'est pourquoi nous nous opposons au Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), signé le 1er mars. Il ne touche pas au statut de la BCE ni à sa politique monétaire et, au contraire, les sanctuarise. Il véhicule et grave dans le marbre, avec la prétendue "règle d'or", la vision d'une Europe sans solidarité ni transfert ; où chaque nation serait individuellement tenue à l'équilibre budgétaire et, sinon, sanctionnée automatiquement. Ce traité veut verrouiller l'intervention démocratique des peuples et empêcher toute expansion sociale, tout développement social de qualité et même toute croissance réelle nouvelle nécessaire à une réorientation de l'économie en Europe, gage d'une dynamique de reconversion écologique et d'une sortie de crise.

    Pour rompre avec l'austérité, il faut battre Nicolas Sarkozy, soutien majeur du capitalisme financier, l'un des deux artisans majeurs du TSCG et de la mise sous tutelle anti-démocratique des pays les plus en crise comme la Grèce par la BCE, le FMI et le Conseil européen. Le 6 mai, nous mettrons le bulletin de vote François Hollande pour commencer à dégager l'horizon. Pour autant, il ne faut surtout pas rivaliser avec la droite dans l'application d'une prétendue règle d'or, de déficit zéro avant tout.

    Nous formulons dès aujourd'hui les propositions d'une sortie par le haut visant l'expansion sociale et écologique, avec en son cœur l'emploi, les services publics et la sécurisation de tous les moments de la vie de chacun-e au lieu du chômage et de la précarité. Il faudra bien sûr une taxation des transactions financières, une séparation patrimoniale des banques de dépôt de leurs activités spéculatives, mais surtout au plus vite :

    • Un pôle public bancaire et financier pour pratiquer un tout autre crédit aux investissements favorisant l'emploi, les salaires, la formation, le développement social et écologique et non à ceux accompagnant les délocalisations, la spéculation ;

    • Une politique salariale favorisant l'élévation des salaires et la protection sociale, refusant les exonérations de cotisations sociales, et impulsant une baisse régulière du temps de travail pour sortir de la course au productivisme ;

    • Une implication massive de la BCE pour racheter les dettes publiques et une réorientation de sa politique en faveur d'une sélectivité du refinancement des banques qui prêtent aux entreprises;

    • L'ouverture du débat en Europe avec les gouvernants, les peuples, les forces politiques progressistes, les forces sociales et syndicales, pour la réorientation immédiate de la BCE et de sa création monétaire en faveur des services publics, d'une protection sociale universelle, avec un Fonds européen de développement social et écologique, et pour une nouvelle sélectivité du refinancement du crédit bancaire aux entreprises.

    • La mise en route d'une réforme du système monétaire international, interdisant les paradis fiscaux et les produits financiers dérivés et promouvant l'idée de la monnaie comme un bien commun de l'humanité, avec, au lieu du dollar, une monnaie commune mondiale de coopération et de progrès social à partir des droits de tirage spéciaux et un FMI profondément refondé, pour une autre coopération avec le Sud et les pays émergents.

    Une démocratisation profonde des choix économiques et financiers devra être engagée reposant sur la mobilisation des citoyens sur leurs lieux de travail et de vie, avec leurs institutions représentatives.

    Tout cela appelle de nouvelles lois, l'abrogation de lois existantes, et une résistance pied à pied et donc, dans tous les cas de figure, l'élection en juin de nombreux députés du Front de gauche. Face aux marchés financiers, il faut de la hardiesse et du courage, des mesures précises, cohérentes, dans le rassemblement des peuples d'Europe. Il s'agit de se donner les moyens d'un chemin d'espoir.

    Par des économistes soutiens du Front de gauche :

    Louis Adam, commissaire aux comptes ;Pierre Alary, maître de conférences, université Lille-I ; Bruno Amable, professeur des universités, université de Paris-I ;Renaut Baphèse, économiste ; Philippe Batifoulier, maître de conférences, université de Paris-X ; Nicolas Béniès, économiste, université populaire de Caen ; Eric Berr, maître de conférences, université de Bordeaux-IV ; Paul Boccara, maître de conférences honoraire, université de Picardie ; Frédéric Boccara, maître de conférences associé, université Paris-XIII ; Mireille Bruyère, maître de conférences, université Toulouse-I ;Pierre Causse, économiste ;Pierre Concialdi, économiste ; Laurent Cordonnier, maître de conférences, université Lille-I ; Gérard Coutureau, économiste, ENFA ;Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du Conseil d'analyse économique ; Jean-Paul Domin, maître de conférences, université de Reims ; Ali Douai, maître de conférences, université de Nice ; Denis Durand, économiste ; Jean-Marc Durand, économiste ; Guillaume Etievant, économiste, expert auprès des CE ; David Flacher, maître de conférences, université Paris-XIII ; Maryse Gadreau, professeur émérite, université de Bourgogne ; Jacques Généreux, économiste, IEP, Paris ; Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d'Avignon ; Jean-Pierre Gilly, professeur émérite, université de Toulouse-I ; Bernard Guibert, économiste ; Ozgur Gun, maître de conférences, université de Reims ; Jean-Marie Harribey, économiste ; Isabelle Hirtzlin, économiste, université Paris-I ; Michel Husson, économiste ; Andrée Kartchevsky, professeur des universités, université de Reims ; Pierre Khalfa, économiste ; Robert Kissous, statisticien-économiste, consultant de CE ; Dany Lang, maître de conférences, université Paris-XIII ; Pierre Le Masne, maître de conférences, université de Poitiers ; Philippe Légé, maître de conférences, université de Picardie ; Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social ; Jérôme Maucourant, économiste, université de Saint-Etienne ; Philippe Méhaut, directeur de recherches, CNRS ; Catherine Mills, maître de conférences honoraire, université Paris-I ; Alain, Morin, économiste ; François Morin, professeur, université Toulouse-I ; Bernard Paranque, économiste ; Jean-François Ponsot, maître de conférences, CREG, université de Grenoble ; Frédéric Rauch, économiste, rédacteur en chef de la revue Economie et Politique ; Jacques Rigaudiat, économiste, ancien conseiller social des premiers ministres M. Rocard et L. Jospin ; Robert Salais, économiste, ENS Cachan ; Richard Sobel, maître de conférences, université Lille-I ;Bernard Sujobert, économiste ; Bruno Tinel, maître de conférences, université de Paris-I ; Stéphanie Treillet, maître de conférences, université de Marne la Vallée ; Franck Van De Velde, maître de conférences, université Lille-I ; Sébastien Villemot, doctorant, Ecole d'économie de Paris.

     

     

     


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  • Avec plus de 750 000 manifestants dans le pays, quelle belle fête du travail !...

    "Posez le drapeau rouge et servez la France. [..] Ce n'est pas les syndicats qui gouvernent mais le gouvernement." Tels sont les derniers propos de Nicolas Sarkozy ! Quelle leçon d'ouverture sociale et de démocratie ! La xénophobie sarkosiste n'a pas fini de me faire vomir ! Jugez par vous-mêmes et jaugez le danger de ce mytho...

    A en croire ce caméléon sournois, la citoyenneté s'arrête aux portes de l'entreprise !!!

    Ne nous laissons pas duper par le débat du 2 mai. Soyons au moins jusqu'au 6 mai des "obsédés" de l'anti-Sarkosy.

    Quant à l'après 6, ce sera aux législateurs de décider et de mettre en application notamment le programme du Front de gauche initié par le Parti Communiste français.

    C'est bien de savoir que nous avons du pain sur la planche, c'est mieux de le réaliser tous ensemble avec un maximum de députés Front de gauche. Notre conviction doit être contagieuse pour y arriver, et nous allons y arriver... J'y crois. Et vous ?

    Philippe Ledoux


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