• Cette année, à Lille, nous étions 3 ou 4 fois plus nombreux à défiler que l'an passé pour la fête des travailleurs. Probablement 4000 !

    Des milliers de manifestants ont défilé à Lille ce mardi 1er mai 21012L'enjeu en effet était de taille ; ne pas se laisser déposséder de cette fête qui, rappelons-le fut à l'origine une journée internationale de luttes et de revendications dont l'objectif était à l'époque - dès 1890 - une réduction du temps de travail (de 10heures à 8 heures par jour, avec une seule journée chômée, le dimanche).
    Cette journée, donc, est celle des travailleurs en lutte, et plus largement de toutes celles et tous ceux qui n'oublient pas que c'est grâce aux luttes de nos grands-parents, de nos arrières-grands parents, parfois au prix de leur vie (en 1891, 9 jeunes tués par la troupe lors de la fusillade de Foumies) que nous bénéficions de quelques acquis sociaux.

    Mais depuis 5 ans, nos droits sociaux sont bafoués, méticuleudement détruits. Depuis 5 ans, nous subissons un gouvernement capitaliste dont les réformes ultra libérales ont permis à une minorité de s'enrichir scandaleusement au détriment du plus grand nombre. et comme le dit Pierre Laurent, "Après cinq ans de mépris et de monarchie du fric, le temps est venu du respect des travailleurs, de leurs revendications et leurs droits".

    Je ne connais pas de "vrai travail". Je connais en revanche beaucoup de travailleurs sous-payés, d'autres à qui on n'accorde que des temps partiels qui ne leur laissent qu'un salaire de misère, d'autres encore qui cherchent en vain un emploi...

    A Lille, au lieu de répondre aux appels à la haine, à la méfiance de l'autre, nous avons montré que les travailleurs peuvent s'unir pour faire entendre la voix de l'espoir.

    Des milliers de manifestants ont défilé à Lille ce mardi 1er mai 21012


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  • C’est clair, le 6 mai, il ne faut pas que « Sarko-mmence » !!!
    L’incertitude se nourrit en « boucle » ! Si, en 1789 le peuple a voulu la tête des privilèges indécents, en 2012, c’est celle de l’ultra-libéralisme qu’il nous faut éradiquer. Parce qu’un SARKO peut en cacher un autre…
    Je suis dubitatif en pensant Hollande, parce que amer en pensant à l’hégémonie socialiste qui a laissé des traces depuis mai 81.
    Cruel dilemme pour le citoyen acteur que je suis…
    Je suis atterré d’entendre les propos tenus à l’entre 2 tours par les 2 protagonistes du moment.
    Alors, pour me re-motiver, je pense et vis dans l’espoir que le 3ème tour social aura raison gardée pour et avec le peuple.
    Si avoir l’air intelligent est une promesse que l’on ne tient pas tous les jours, le soulèvement d’un peuple citoyen qui souffre est bel et bien en marche et ancré.
    Alors, « grâce à » ou « à cause de » la campagne Front de gauche, plus rien ne sera jamais comme avant parce que nous l’avons voulu ainsi, et parce que nous savons que tout est toujours faisable si on le veut vraiment.  Le 1er mai est un rendez-vous pour « enfoncer le clou ». La résignation est rayée de notre vocabulaire. Alors ? Pour le 6 mai, entre la « poire » ou le « fromage » ??... De toute façon, je ne suis pas trop « fruit » !
    A bientôt
    Philippe Ledoux


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    La mobilisation continue

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  •  

    Rapport introductif de la réunion de section du 27 avril 2012 

    1. Compte rendu du conseil départemental du mardi 24 avril 2012.

    Le 1er tour des élections présidentielles a rendu son verdict et le 2nd tour va opposer François Hollande à Nicolas Sarkozy.

    L’occasion nous est donnée, comme à tous ceux qui ont eu à souffrir de sa politique, orchestrée par le Medef, de concrétiser le 1er objectif que nous nous étions assigné, mettre Sarkozy et sa clique dehors, battre la droite de la façon la plus claire et la plus nette possible.

    Battre Sarkozy, c’est se souvenir que nous venons de vivre peut-être les 5 années, en temps de paix, de pire régression qu’ait connue notre pays : régression sociale, économique, morale, démocratique.
    Ce n’est pas battre n’importe quel président, n’importe quelle majorité. C’est celui, qui à partir du Fouquet’s a décidé d’en finir avec le modèle social français, de reprendre un par un tous les acquis historiques de notre peuple, ceux de 36, du front populaire de la résistance.

    Souvenons-nous, la retraite à 60 ans, les privatisations, la casse de la Secu, les milliers d’emplois supprimés, la précarité généralisée, la RGPP
    Sarkozy, c’est le président des nantis, celui qui fait le fort devant les plus pauvres et courbe l’échine devant les puissants.
    5 années de haine, de divisions, 5 années de compromission, de magouilles, 5 années de sans papiers, de syndicalisme arrêté
    Sarkozy, c’est celui qui a puisé sans vergogne et sans honte dans la boîte à idée du Front national et qui continue de plus belle

    Son projet, on l’a vu depuis 5 jours, est encore pire que son bilan

    On ne peut pas en reprendre pour 5 années supplémentaires. Pour reprendre la citation d’Enide lors de son discours aux vœux de la section en janvier dernier, parlant de Napoléon III, V Hugo disait : « j’aime mon président quand il est de dos, et quand il s’en va. A nous de l’aimer aussi de la même façon ou à la façon des jeunes et des peuples des révolutions arabes en utilisant le même mot « dégage »

    C’est ce que nous invite à faire le Front de gauche et son candidat JL Mélenchon, c’est ce qu’a appelé à faire Pierre Laurent dimanche soir, sans ambiguïté, sans rien en échange, sans tractation, en utilisant le bulletin de vote François Hollande. Pas une voix ne doit manquer, la partie n’est pas jouée d’avance.

    Concernant les résultats de 1er tour, il s’est traduit dans notre département par une forte participation, bien qu’un peu inférieure à celle de 2007 79.47% de participation en France, 77,89 dans le département contre 80,82% en 2007

    Voici quelques chiffres et quelques enseignements de ce scrutin.

    Tout d’abord, un président sortant sanctionné. N Sarkozy a donc raté son pari d’arriver en tête au 1er tour ce qui est une première sous la 5ème république. Il réalise au niveau national 27,01 % contre 31 en 2007. Dans le Nord, il fait 24.70% perd 4,6% et plus de 75000 voix par rapport à 2007. Il arrive en 2nde position derrière F Hollande.

    C’est une sanction et un rejet vis-à-vis du président sortant mais en même temps la droite reste forte et bien ancrée dans certains cantons ruraux y compris dans ses bastions Historiques dans certaines villes ….
    Plus généralement, la droite, dans sa globalité c'est-à-dire si on prend l’UMP, Dupont aignant le modem contre l’UMP, l’UDF, le CPMP, le MPF en 2007, perd 15% dans le département et à peu près 221000 voix.
    Un coup d’œil sur les 47 villes communistes et sympathisantes du Nord montre que l’UMP et Dupont Aignant ensemble réalisent 18,27%, c'est-à-dire moins que le score départemental. Ils perdent dans ces communes près de 12000 voix et 7,44% le Modem, dans les villes communistes et apparentées recule de 7% pour réaliser 5,06%
    La droite dans son ensemble dans les villes communistes reste en tête dans 24 communes sur 47.

    Deuxième enseignement, F Hollande est en tête au 1er tour au niveau national comme au niveau départemental. Avec 28,63%  au plan national, il améliore le score de 2007 c’est d’ailleurs le meilleur score depuis 1981 de tous les candidats socialistes mis à part l’année 1988

    Au plan départemental, il réalise 27,97% et 383465   voix, score en deça du résultat national. S’il progresse de 3,14%par rapport à 2007 de nombreux observateurs ont noté l’absence de réelle dynamique. Un bon score sans plus disent-ils on pouvait s’attendre à mieux au niveau du département où le PS détient quasiment tous les pouvoirs

    Si Hollande a le mieux capitalisé les voix de ceux qui veulent battre Sarkozy bénéficiant d’un effet de volonté du vote utile dans la dernière semaine, il n’y a pas de réelle et forte adhésion à son projet. Ses meilleurs résultats sont dans l’arrondissement de la lilloise avec 28%, dans le dunkerquois 28% également, le douaisis 28%, le cambrésis 27%, le valenciennois 26,70%, l’Avesnois 20%. Dans les villes communistes et apparentées, il réalise un total de 27,24% au dessus du score départemental et près de 38000 voix en progression de 2,80% par rapport à 2007. Le PS reste en tête dans 40 villes communistes sur 47au niveau régional il réalise 28,53% et 29,44% dans le pas de calais

    Troisième élément :  le Front national qui atteint des scores très inquiétants voire dangereux avec 17,90% et 6 421 773 voix, l’extrême droite arrive en 3ème position dans le pays. Phénomène encore amplifié dans le département avec 21,91% dans celui du Pas de Calais avec 25,53% et dans la  région 25,3%

    Dans le Nord elle obtient 300389 voix (+104000) +8% par rapport à 2007 et retrouve sensiblement le niveau de l’extrême droite  en 2002 si on ajoute Le Pen à Maigret qui avaient réalisé à l’époque près de 22% (+ de 260000 voix) C’est une progression par rapport à 2002 d’à peu près 40000v Les arrondissements où l’extrême droite est la plus forte sont dans l’Avesmois, (près de 26%), le valenciennois,  près de 26% également le cambrésis, 25, le douaisis 24, le dunkerquois 24 la lilloise 18%

     Cela confirme les scores constatés déjà aux cantonales où elle avait progressé dans tous les cantons, l’extrême droite des scores très importants dans des villes de secteur  traditionnellement marquées par la crise et les difficultés mais pas seulement elle fait des scores aussi là où la droite est forte et présente également dans la ruralité
    L’extrême droite se renforce aussi des pertes de la droite et il y a un véritable phénomène de vase communicants le FN progresse de 104 000 voix  dans le nord pendant que toutes les droites  perdent 221 620 voix. L’UMP à elle seule perd 75 835v

    Ce phénomène est visible au niveau des communes et des circonscriptions

    Si on regarde dans les 47 villes communistes  Le Pen gagne 9142 voix pendant que la droite perd 11666 voix à avec 16,44  le FN est devant le Front de gauche dans 40 communes communistes  sur 47 sa progression est la plus forte dans des villes comme Lecluse, +14,83%, Dreux, 14,44   petite forêt, 13,39%,  

    Nous pouvons également constater même s’il faut rester prudent  et ne pas généraliser que dans certaines communes on a tendance à voir que le FN progresse plus là où le Front de gauche progresse moins : Lecluse, FN+14,83% // FdG +5,10 Dreux, FN+14,44 // FdG+5,87  quelle conclusion en tirer, cela mérite un examen très précis avec du recul

     

    Avant tout, en voyant bien ce que recouvre l’électorat du FN aujourd’hui et en se gardant de tout amalgame  nous sommes sur le même terreau, sur le même terrain, celui des victimes de la crise, des hommes les plus touchés par la crise  mais nous n’avons pas le même électorat

    Le politologue Christian-Marie Wallon-Leducq disait mardi dans la VdN « Aujourd’hui le FN s’est implanté plus largement. Tout d’abord ce n’est plus un parti qu’on regarde comme anormal, il est en train de s’inscrire dans la durée il récupère les couches populaires de droites pour lesquelles le gaullisme n’est plus une référence »

    C’est donc un vote sanction de droite par rapport à Sarko, mais plus grave, plus dangereux,  plus qu’un vote contestataire, c’est aujourd’hui un vote d’adhésion à un projet

    L’Humanité : d’après un sondage de la SOFRES, 71% des personnes se déclarant très à droite ont utilisé le bulletin de vote FN 4% des personnes interviewées se déclarant à gauche ont utilisé le bulletin FN 67% des votes du FN l’ont fait parce que ce parti répond à leurs préoccupations, c’est le signe d’une adhésion à un projet 56% des interviewés ont voté FN pour que sa candidate soit au 2nd tour et donc accède au pouvoir. On apprend aussi que dans les catégories populaires 29% des ouvriers se sont abstenus, 28,5% ont voté à gauche dont 10% pour le Front de Gauche, 36% à droite dont 20% pour le FN
    Parmi les employés 23%se sont abstenus, 35% ont voté à gauche dont 9% pour le F de G, 35% à droite dont 16% pour le FN. Parmi les chômeurs 27% se sont abstenus, 36,5% ont voté à gauche dont 14% pour le F de G, 30,5% à droite dont 13% pour le FN
    Chez ceux qui gagnent moins de 1200 par mois  34% se sont abstenus  30 % ont voté à gauche dont 8,55% pour le F de G, 30% à droite dont 12.5% pour le FN

    On est donc très loin également de l’assimilation facile et honteuse entre classe ouvrière, classe populaire et FN. C’est beaucoup plus compliqué que ça

    C’est important de bien avoir ça en tête pour apporter les bonnes réponses

    Ce score du FN n’est pas au fond vraiment une surprise, ce n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein, c’est la confirmation de ce qu’on avait déjà vu aux cantonales avec la progression du FN dans tous les cantons

    Mais il faut aussi voir toutes les responsabilités dans cette progression, celle d’hommes politiques, de partis, de médias et de candidats.

    Mélenchon avait raison de parler dimanche soir de ceux qui imitent et de ceux qui ignorent : Ceux qui imitent le FN d’extrême droite : Sarkozy, l’UMP qui a repris et continue de reprendre aujourd’hui les thématiques du FN. Il les a crédibilisée depuis 5 ans attisant les haines, les divisions et les violences. Au fond, l’extrême droite aussi est déjà au pouvoir, elle n’est pas qu’au FN : Guéant, Hortefeux, ceux qui chassent les immigrés, les sans papiers, comme d’autres avant eux chassaient les juifs
    Ceux qui ignorent enfin, au PS ; d’autres encore à gauche espérant secrètement en tirer profit en jouant sur l’utilité d’un vote face à une menace d’extrême droite

    Le front de gauche a été bien seul dans cette campagne à dénoncer le danger et à mener contre l’extrême droite une campagne de terrain et d’argumentation. L’objectif n’a pas été totalement atteint même si des progrès ont été réalisés, notamment le vote des jeunes dans les quartiers populaires. Mais il faudra quand même beaucoup d’efforts pour parvenir à battre le FN et l’extrême droite et ses idées nauséabondes.

    On peut aussi regretter que certains à gauche et aussi parmi les démocrates dans la presse bien pensante (comme Libération, le nouvel obs) aient préféré s’en prendre à Mélenchon plutôt qu’au Front national.

    Mais attention, en période de crise, l’histoire nous a montré que le pire peut arriver

    Venons-en aux résultats du Front de gauche

    Il y a pu y avoir dimanche soir chez quelques camarades un peu de déception et d’amertume, un petit goût d’inachevé par rapport aux résultats que les sondages nous laissaient entrevoir meilleurs, par rapport aussi à une envie de toujours plus, d’aller le plus haut possible, à la hauteur de la campagne menée depuis des semaines. C’est compréhensible mais il nous faut prendre le recul nécessaire examiner bien les choses et nous tomberons d’accord pour dire que nous avons fait de beaux résultats. Pas encore suffisants, mais un très beau résultat quand même au niveau comptable, qu’il faudra aussi apprécier au-delà des chiffres.

    Parti à 4%, le score du F d G a atteint 11,11% et près de 4 000 000 de voix, soit une progression par rapport au score de MG Buffet en 2007 de +9,18 points et plus de 3 000 000 de voix gagnées Cela nous place en 4ème position au plan national

    Téléchargez ou visionnez ci-dessous le tableau des résultats nationaux, de la région, du Nord et du Pas de Calais ainsi que les résultats plus locaux en cliquant sur le lien ci-dessous

    Télécharger « resultats_presidentielles_2012_1er_tour.pdf »

    A Aniche, nous nous étions fixés l’objectif de 150 000 voix (= résultat aux présidentielles de 1995) objectif atteint, voire dépassé.

    Il faut savoir mesurer, apprécier et savourer ce résultat

    Comment se répartit cette progression ?

    • Dans le Douaisis on réalise 16,73% =23 057 voix
    • Valenciennois 15,85%  =28 718 voix
    • Avesnois 12,96%  =16 058 voix
    • Cambresis 12 % =plus de 10 000 voix
    • Lilloise : 11,58% =70 542 voix
    • Dunkerquois 10,39% =23 285 voix

    Pas un arrondissement au dessous de 10% et au-delà on s’aperçoit que les résultats sont désormais plus homogènes

    Plus localement -> Reportez-vous au tableau des résultats : dans toutes les communes de notre section, la progression est énorme.

            2 .     Comment être à la hauteur de ces résultats ?

    Dans un premier temps soyons bien convaincus de la nécessité d’appeler clairement à voter François Hollande pour battre à plate couture la droite de Nicolas Sarkozy, le 6 mai prochain. 

    Mais ensuite ? Préparons-nous déjà à nous engager à poursuivre notre engagement dans les élections législatives.

    Pour reprendre les propos d’André Chassaigne : « Dans le cadre d’un président socialiste, » nous devons être « capables d’établir un rapport de force favorable aux intérêts du peuple, c’est-à-dire influencer concrètement les choix qui seront faits par une majorité de gauche, et imposer de réels changements. […]  L’important n’est pas de savoir ce que l’on ferait au gouvernement mais ce que l’on fera du gouvernement.

    Dans le contexte de la crise que nous connaissons, nous sommes dans une élection à caractère historique. Elle exige de la part de notre parti, de notre organisation, et plus largement du Front de gauche, des réflexions et des mesures exceptionnelles. Si nous n’incarnions pas la possibilité d’un changement positif immédiat pour le peuple, si nous n’apparaissions pas comme immédiatement utiles au mieux-vivre, nous serions à juste titre balayés par l’histoire.

    L’argument d’avoir un groupe Front de gauche fort à l’Assemblée nationale, pour être utile à la mise en œuvre d’une politique vraiment à gauche, sera déterminant. Mais il ne suffira pas. Il faut donner à voir ce que sera une pratique politique complètement différente, hors du commun comme l’a été notre campagne des présidentielles, articulant la construction collective du travail législatif à l’indispensable mobilisation populaire pour porter les exigences citoyennes. Donnons à nos slogans de « révolution citoyenne » et de « pouvoir au peuple » une réalité palpable dès aujourd’hui.

    Soyons donc très attentifs aux circonscriptions où nous devrons faire porter nos efforts organisationnels et rendre visible notre nouvelle pratique politique, là où une chance existe de l’emporter, là où des rendez-vous électoraux positifs se dessinent. Dans le même temps, et partout bien évidemment, il s’agira de faire valoir nos objectifs immédiats et à moyen terme pour créer des majorités d’idées et d’actions et en intensifiant notre campagne de recrutement au Parti Communiste Français.

    L’avenir et la place même de notre parti, dans le cadre du Front de gauche, dépendront des semaines à venir. Notre force de proposition et d’action doit être décuplée. Je le dis solennellement (c’est Chassaigne qui le dit, mais si je relaie c’est que s’y souscris totalement) : il en va de l’avenir de notre peuple. » 

     

     

     


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  • Laurent Mauduit, dans le journal Médiapart du 8 avril 2012, nous révèle « une mesure encore confidentielle » mais bien réelle, visant à diminuer de 600 millions d’euros les crédits budgétaires alloués au logement. Vous pouvez lire l’intégralité de cet article à l’adresse suivante : http://www.mediapart.fr Cet article est également relayé par le site « les moutons enrages » à l’adresse suivante : http://lesmoutonsenrages.fr/2012/04/10/logement-un-violent-plan-dausterite-en-preparation/ 

    Il est donc question d’une coupe sombre de 600 millions d’euros sur un budget total de 1,7 milliards d’euros consacré jusqu’alors à l’aide à la pierre, l’hébergement et l’accompagnement pour les personnes les plus défavorisées.

    Quand on sait que « 76 % des ménages locataires bénéficiant d’aides au logement ont des revenus inférieurs au Smic et 99 % à deux fois le Smic ». (Selon le rapport sur ces crédits présenté à l’automne dernier à l’Assemblée nationale) il est clair (précise encore ce rapport) que ces aides « figurent parmi les aides sociales les plus redistributives », c'est-à-dire qu’elles viennent en aide aux plus pauvres. 

    Le rapport apporte ces autres précisions : « Les aides touchent en majorité des “petits ménages” : 3,7 millions de ménages sont composés d’une personne seule ou d’un couple sans enfant (…) Les personnes âgées de plus de 65 ans constituent une part importante de ces effectifs (environ 19,5 % des bénéficiaires). Les jeunes de moins de 25 ans non étudiants sont environ 410 000. »

    Réduire de 30% ces aides, cela implique bien que ce seront les plus pauvres qui seront les plus touchés et comme le dit Laurent Mauduit, « Si 30 % de ces crédits étaient supprimés, ce serait bel et bien une guerre aux pauvres qui serait alors engagée » 

    Mais bien entendu, le candidat Nicolas Sarkozy se garde bien de le dire !

     


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