• André TERRIER, retraité de l'Education nationale, ancien professeur d'histoire, vétérant de notre section de Loos Haubourdin s'exprime.

     

     

    Lettre ouverte aux électeurs pour le second tour de la présidentielle

    La leçon allemande des années trente…

    C’est comme ancien professeur d’histoire que je m’adresse à vous.

    Ayant minutieusement étudié l’histoire de l’Allemagne contemporaine, et plus particulièrement la prise du pouvoir par Hitler, j’ai un devoir à remplir.
    JE SUIS INQUIET.

    Beaucoup trop de gens aujourd’hui ignorent le passé, même récent. Il suffit d’entendre les réponses effarantes à des questions d’histoire posées dans certains jeux télévisés.
    Rappelons donc comment Hitler s’empara du pouvoir en 1933.

    L’Allemagne connaissait alors une violente crise économique et politique. Le parti nazi (N.S.D.A.P.) était considéré à sa création comme un parti extrémiste et violent, avec ses sections d’assaut. (Chemises brunes, S.A. et S.S.)

    Puis, porté par la misère et l’insécurité grandissante, il avait progressivement monté d’élections en élections, soutenu par l’armée (la Reichswehr) et la haute finance. Ignorant le danger, les partis traditionnels avaient peu à peu laissé croire que le parti nazi de Hitler était devenu un parti légaliste comme les autres.
    Aussi, le 23 janvier 1933, Hitler put être appelé comme nouveau Chancelier de la République. Bien entendu, il jura une nouvelle fois de respecter la constitution.

    ON SAIT CE QU’IL EN ADVINT.

    Après l’incendie du Reichstag, provoqué par les Nazis, les partis furent tour à tour interdits. Les Communistes, les Socialistes, les Chrétiens, les Juifs, les Démocrates furent exécutés ou envoyés dans les camps de concentration.

    LES MAINS QUI N’AVAIENT PAS SU S’UNIR FURENT TRANCHÉES UNE À UNE.

    Le parti nazi devint le parti unique du IIIème Reich. Le drapeau rouge à croix gammée remplaça le drapeau républicain, noir, rouge et or.
    La dictature s’instaura.
    Avec la bénédiction des grands groupes industriels, l’Allemagne se réarma et prépara la guerre.

    La sauvegarde de la légalité républicaine – c’est une des leçons qui se dégage de l’étude de cette période – implique l’adhésion des masses populaires. Sans leur aide agissante, toute protestation demeure vaine.

    Ce n’est pas en développant le racisme, la xénophobie, la peur de l’étranger, comme Hitler le fit, que l’on défend les libertés fondamentales.
    Il ne faut pas non plus flatter le peuple. Il faut le protéger dans sa vie de chaque jour.

    Aujourd’hui en France et en Europe, nous revoici dans la même situation de crise et d’incertitude que celle des années trente.

    C’est pourquoi, tirant les leçons du passé, nous avons besoin plus que jamais de nous UNIR.

    Le premier tour a montré que les forces démocratiques sont encore nombreuses bien que dispersées.

    IL FAUT LES RASSEMBLER !

    D’abord faire du 1er mai une grande démonstration de force syndicale et politique unitaire. Des millions de citoyens doivent manifester dans tout le pays.
    Ensuite, le 6 mai, l’élection de François Hollande doit être une très large victoire populaire.
    Enfin, il faut préparer les élections législatives qui suivront de peu.
    Par le jeu des désistements républicains, empêcher l’élection de députés d’extrême droite.

    Il faut se souvenir du Front populaire de 1936 qui apporta au monde du travail des conquêtes qui, comme les congés payés, demeurent encore vivaces aujourd’hui.

    Il faut empêcher une nouvelle guerre en Europe, une nouvelle guerre mondiale, en soutenant partout les peuples qui veulent, eux aussi, changer dès maintenant les régimes spéculatifs de la haute finance. Spéculation qui apporte le chômage, l’austérité et la misère.

    Il faut préserver l’avenir des jeunes générations et assurer des retraites décentes à ceux qui ont beaucoup travaillé toute leur vie.

    Il faut préserver l’avenir de nos propres enfants et de nos petits-enfants, pour qu’ils ne connaissent plus jamais ce que nous avons connu.

    André Terrier
    Retraité de l’Education nationale

     

     

     


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    Bernard Debreu, candidat aux législatives dans la 5ème circonscription, s'adresse aux habitants

     

    Après le 1er tour des présidentielles : Lettre de Bernard Debreu aux habitants

    Après le 1er tour des présidentielles : Lettre de Bernard Debreu aux habitants


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    Intervention d’André Chassaigne, député communiste devant le conseil national du PCF, ce mercredi 25 avril 2012. 


    « Je m’associe à l’essentiel de ce qui a été dit sur le résultat très prometteur de la présidentielle, à l’issue d’une campagne exaltante, et sur la nécessité d’appeler clairement à voter François Hollande pour battre à plate couture la droite de Nicolas Sarkozy, le 6 mai prochain. Au-delà d’un 6 mai décisif, mon intervention portera sur les élections législatives. 


     Au regard des événements que nous venons de traverser. Deux questions majeures se posent aujourd’hui à chacune et chacun d’entre nous : 


     Dans le cadre d’un président socialiste, sommes-nous capables d’établir un rapport de force favorable aux intérêts du peuple, c’est-à-dire influencer concrètement les choix qui seront faits par une majorité de gauche, et imposer de réels changements. Si oui, comment ? Ce qui me fait dire que l’important n’est pas de savoir ce que l’on ferait au gouvernement mais ce que l’on fera du gouvernement. 


     La deuxième question : pour quels mobiles précis le peuple de France a-t-il intérêt à faire de nous ses représentants à l’Assemblée nationale ? 


    Ces deux questions et leurs réponses s’inscrivent dans un contexte où nous aurons plus particulièrement affaire à deux offres politiques concurrentes : 


     D’un côté, Hollande et le Parti Socialiste. Ils demanderont aux électeurs de leur donner les moyens indispensables pour mettre en œuvre le changement annoncé, en offrant une majorité au nouveau président dans le contexte d’une extrême-droite menaçante. 


     De l’autre côté, Marine Le Pen et l’extrême-droite. Forte d’un vote de contestation du système et des élites qui le dirigent, elle va poursuivre son entreprise démagogique en réclamant aux couches populaires de porter à l’Assemblée ses candidats pour inviter « la France à la table des élites ». Une formule qui nous choque dans la bouche de cette national-socialiste mais qui, nous le savons, fait mouche dans les couches populaires en souffrance. Comme ont fait mouche ses propos où elle déclare vouloir faire « imploser les deux partis de la banque, de la finance, des multinationales, du renoncement et de l’abandon ». Les études d’opinion font en effet apparaître que si seulement 48 % des suffrages du FN sont un vote d’adhésion, cela représente quand même plus de 3 millions de voix pour ses idées et propositions, voire bien davantage au regard du glissement quasi mécanique de la simple contestation au positionnement idéologique. 


    En ce qui nous concerne, si le vote d’adhésion est plus large (65 %), il concerne au final 500 000 électeurs de moins, sans pour autant occulter la reconquête politique et idéologique que nous avons initiée et dont le rayonnement dépasse le vote Front de gauche. 


    Voilà le contexte concurrentiel direct dans lequel nous nous trouvons. Comment, dans ces conditions, avec des arguments simples, des propositions simples mais fortes, nous allons amener les électeurs à nous désigner -nous- comme leurs nécessaires représentants à l’Assemblée nationale, comme les indispensables défenseurs de leurs intérêts ? 


    Dans le contexte de la crise que nous connaissons, nous sommes dans une élection à caractère historique. Elle exige de la part de notre parti, de notre organisation, et plus largement du Front de gauche, des réflexions et des mesures exceptionnelles. Si nous n’incarnions pas la possibilité d’un changement positif immédiat pour le peuple, si nous n’apparaissions pas comme immédiatement utiles au mieux-vivre, nous serions à juste titre balayés par l’histoire. 


    La simple fonction de contestation, même porteuse de mesures fortes de transformation sociale, ferait long feu auprès des couches populaires. En aucun cas, notre stratégie ne peut être dans le repli dans un nouveau pré-carré idéologique, nourri de déclamations, et d’attente du grand soir, même porté par l’aura d’une personnalité charismatique, et même musclé par un apparent soutien populaire. 


    L’argument d’avoir un groupe Front de gauche fort à l’Assemblée nationale, pour être utile à la mise en œuvre d’une politique vraiment à gauche, sera déterminant. Mais il ne suffira pas. Il faut donner à voir ce que sera une pratique politique complètement différente, hors du commun comme l’a été notre campagne des présidentielles, articulant la construction collective du travail législatif à l’indispensable mobilisation populaire pour porter les exigences citoyennes. Donnons à nos slogans de « révolution citoyenne » et de « pouvoir au peuple » une réalité palpable dès aujourd’hui. 


     Soyons donc très attentifs aux circonscriptions où nous devrons faire porter nos efforts organisationnels et rendre visible notre nouvelle pratique politique, là où une chance existe de l’emporter, là où des rendez-vous électoraux positifs se dessinent. Dans le même temps, et partout bien évidemment, il s’agira de faire valoir nos objectifs immédiats et à moyen terme pour créer des majorités d’idées et d’actions et en intensifiant notre campagne de recrutement au Parti Communiste Français. 


     L’avenir et la place même de notre parti, dans le cadre du Front de gauche, dépendront des semaines à venir. Notre force de proposition et d’action doit être décuplée. Je le dis solennellement : il en va de l’avenir de notre peuple. » 

     


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    La mobilisation continue au lycée Beaupré d’Haubourdin

     

    La section u PCF d'Hauboudin soutient l'action des professeurs et des parents d'élèves.

    Depuis l’annonce de la suppression de17 postes au lycée Beaupré d’Haubourdin (10 postes au lycée professionnel et 7 postes au LEGT), parents et enseignant protestent à l’unisson contre la dégradation annoncée des conditions d’enseignement dans l’établissement : classes surchargées, suppression de plusieurs options voire de certaines filières.

    Malgré un sit-in devant les grilles du lycée, une journée où, soutenus par les parents et les élèves, 91% des enseignants ont fait grève le 8 mars dernier, une déclaration et une motion présentées au conseil d’administration, une occupation des locaux, jour et nuit, par des enseignants et des parents d’élèves, les suppressions restent prévues pour la rentrée prochaine.

    Alors la mobilisation continue : A l’appel de la FCPE, parents et enseignants se sont retrouvés ce samedi 14 avril pour une marche de solidarité et de protestation depuis le collège Jules Ferry jusqu’au lycée Beaupré.

    Lycée Beaupré d'Haubourdin : non aux suppressions de postes!

    La section du parti communiste de Loos Haubourdin qui soutient leur action depuis le début les a accompagnés dans cette manifestation pour leur confirmer son appui et affirmer que l’éducation de nos enfants ne peut être bradée et qu’elle nécessite une véritable politique nationale qui permette une égalité d’accès aux savoirs et la possibilité pour tous de poursuivre ses études dans les meilleures conditions.

    Lycée Beaupré d'Haubourdin : non aux suppressions de postes!

     

    Une pétition est en ligne à l'adresse suivante :

    http://www.mesopinions.com/Redonnez-au-lycee-d-Haubourdin-les-moyens-pour-faire-reussir-ses-eleves---petition-petitions-572a4e6ae368cc6ccd10997b446dcbca.html

     

     


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